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  • : « Des peuples se rendront à la montagne de la maison de l’Éternel en foule, et diront : venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. » Cette parole du prophète Esaïe soutient l’esprit et la mission de ce blog : enseigner le peuple de Dieu par la parole de Christ.
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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 08:18

 

Why isn't DR Congo as rich as Saudi Arabia?

In 2009, the Democratic Republic of the Congo (DRC) had an estimated $24 trillion in untapped mineral deposits, including the world's largest reserves of coltan and significant quantities of the world's cobalt.

Video from Vocativ

He shall break in pieces mighty men without number, and set others in their stead.

Job 34: 24

Nevertheless the LORD raised up judges, which delivered them out of the hand of those that spoiled them.

Judges 2:16

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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 22:34

L’État est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement; et voici le mensonge qui s’échappe de sa bouche : « Moi l’État, je suis le peuple. »

Friedrich Nietzsche

RD CONGO: LA CHINE À L’ASSAUT DU COBALT (France 24)
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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 17:19

Srdja Popovic vous présente son ouvrage "Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit, et sans armes" aux éditions Payot. Traduit de l'anglais par Françoise Bouillot. Rentrée Sciences Humaines 2015.

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 05:12

source: World Economic Forum

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 22:24

 

A la Une: l’Eglise catholique congolaise en première ligne

 Par Fréderic Couteau

 

 

Trois jours après les violences du 31 décembre à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC, Le cardinal Monsengwo, chef de l’Eglise catholique dans le pays, a haussé le ton hier.

« Nous ne pouvons que dénoncer, condamner et stigmatiser les agissements de nos prétendus vaillants hommes en uniformes qui traduisent malheureusement, et ni plus ni moins, la barbarie », a déclaré le cardinal, avant de poursuivre : « Comment ferons-nous confiance à des dirigeants incapables de protéger la population, de garantir la paix, la justice, l’amour du peuple. Il est temps que la vérité l’emporte sur le mensonge systémique, que les médiocres dégagent et que règnent la paix, la justice en RDC ».

Propos rapportés par Cas-Info, l’un des rares sites d’information congolais disponibles sur internet. Cas-Infoqui souligne que Mgr Monsengwo est « la voix la plus écoutée du pays depuis la disparition de l’opposant Étienne Tshisekedi. »

Interrogé par Le Monde Afrique, l’historien Isidore Ndaywel, membre du Comité laïc de coordination, organisateur de la manifestation de dimanche dernier, en est convaincu : « Ce n’est qu’un début, affirme-t-il, car on ne se laissera pas faire. Le peuple a compris qu’il devait prendre son destin en mains, et pas seulement par des discours. Il y a eu une prise de conscience ». La mobilisation des catholiques, note Le Monde Afrique, rappelle la « marche des chrétiens » du 16 février 1992, qui demandait la démocratisation du Zaïre. « Le régime du président Mobutu l’avait alors réprimée dans le sang. »

L’Eglise principal contre-pouvoir…

Ledjely en Guinée se félicite de l’implication de l’Eglise catholique.

« La nature ayant horreur du vide, il était attendu qu’un autre contre-pouvoir émerge en République démocratique du Congo, pour supplanter l’inefficacité sinon la démission de l’opposition. Cependant, on était loin de penser que ce nouvel espoir viendrait de l’institution religieuse, très friande de sa neutralité classique. Encore que dans ce pays, les prélats ont l’habitude de ne pas opposer de l’indifférence à la souffrance de la population. Même si après le flop de l’accord de la Saint-Sylvestre qu’ils avaient arraché au forceps, Monseigneur Monsengwo et les autres, plutôt échaudés d’avoir été instrumentalisés par Joseph Kabila et les siens, étaient méfiants ces derniers mois. Mais avec la répression dont les fidèles ont été l’objet dimanche dernier et la profanation de quelques lieux de culte par les forces de l’ordre, l’Eglise sort de sa réserve. Et avec elle, conclut Ledjely, renaît l’espoir contre le monstre qu’est le pouvoir congolais. »

Enquête conjointe ?

Pour leur part, les autorités de Kinshasa tentent de jouer l’apaisement. Ainsi, rapporte le site d’information congolais Actualité.CD, « Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, qui a échangé hier à huis clos avec les ONG de défense des droits de l’homme, se dit prête à enquêter avec ses collaborateurs sur les violences du 31 décembre. »

L’un de ceux qui a rencontré la ministre hier, poursuit Actualité.CD, « Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, dit détenir des preuves des violations des droits de l’homme commis par les forces de l’ordre et de sécurité pendant la marche organisée par le Comité Laïc de Coordination de l’Eglise catholique. "Nous sommes disposés à enquêter, affirme-t-il, avec le ministère des Droits humains. Et nous avons dit à la ministre que l’enquête devra être indépendante", a martelé Georges Kapiamba. »

Et l’armée ?

En tout cas, pour une large part de la presse ouest-africaine, le président Kabila a désormais le dos au mur… C’est ce qu’affirme notamment Le Pays au Burkina, habituel pourfendeur du président congolais : « que va-t-il se passer maintenant que Joseph Kabila a réussi faire l’unanimité contre lui, sortant de sa torpeur calculée l’Eglise catholique ?, s’interroge le quotidien ouagalais (…) Arrivera-t-il à trouver une lucarne de sortie face à un peuple qui en a marre d’être le souffre-douleur de forces de défense à la solde d’un président assoiffé de pouvoir ? La grande équation, dans ce climat socio-politique chaotique, demeure en effet l’armée, relève Le Pays, qui continue de soutenir un régime qui n’a plus aucun respect pour la vie humaine. (…) Il est temps maintenant, exhorte le quotidien burkinabè, que les militaires prennent leur responsabilité pour protéger les brebis contre le loup imposteur. »

 

 

 

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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 04:50

 

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 18:30

 

Plusieurs sénateurs fustigent une « gestion opaque et calamiteuse » du secteur minier de la RDC. Ils exigent des réponses claires sur la contribution réelle de l’exploitation minière au budget de l’Etat.

Les sénateurs se sont exprimés jeudi 16 novembre au cours de l’examen de la question orale avec débat du sénateur Flore Munsedu adressée au ministre des Mines et  relative à l’exploitation frauduleuse du cobalt par certaines entreprises minières dans le Grand Katanga.

Pour le sénateur Florentin Mokonda Bonza, l’un des intervenants, il n’y a aucune transparence dans ce secteur. Ce qui maintient la population dans la pauvreté.

 

 «Le gros du secteur minier est concentré au Katanga. Même déjà au Katanga, la population vit dans la misère, parce que tout ce qui est produit au Katanga (cuivre, cobalt, zinc), profite à l’étranger. Puis, il y a une fraude qui est systématisée au Katanga, au Kongo Central et dans la partie est du pays. Quand le ministre prétend qu’il n’y a pas de fraude, ce n’est pas vrai», accuse M. Mokonda.

 

Pour lui, le fait que la RDC soit un pays producteur du coltan et qu’il soit absent du marché des exportateurs traduit une gestion opaque du secteur minier.

 

«Comment expliquer que le Congo est le grand producteur de coltan au niveau de l’Afrique centrale, mais il n’est pas le grand exportateur. Qui exporte ? Et qui a construit une usine de transformation du coltan ? Pourquoi ce n’est pas le Congo ? Quelles sont les recettes d’exportation du coltan qui sont insérées dans notre balance de paiement. On gère juste au bénéfice d’un groupe d’individus. On ne gère pas ce secteur au bénéfice de la population Congolaise», analyse le sénateur Florentin Mokonda Bonza.

 

Le ministre des Mines Martin Kabwelulu promet de répondre aux différentes questions des sénateurs au cours de la plénière de lundi 20 novembre au Sénat.

 

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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 16:36

 

Le sous-sol congolais a produit près de 50 milliards de dollars de 2003 à 2013, et à peine 6 milliards de dollars sont entrés dans le trésor public. C’est ce qu’a révélé dimanche 22 octobre au cours de l’émission Grande interview Baudouin Nzowo Etundu Eyamba, conseiller chargé des questions Economiques, financières et de la Bonne Gouvernance au Sénat, depuis 2007, et qui a récemment démissionné de ses fonctions.
 
Ce doctorant en finances publiques à l'Université protestante au Congo depuis 2013 cite un rapport de la Banque mondiale publié en début de cette année.
 
«La Banque mondiale peut vous révéler, à travers son rapport qu’elle a rendue en début de cette année que de 2003 à 2013, le sous-sol congolais a produit près de 50 milliards de dollars. Et la traçabilité montre qu’à peine 6 milliards de dollars sont entrés dans la caisse de l’Etat. La fraude à tous les niveaux, les mécanismes fiscaux, c’est un problème de gouvernance. Nous devons le dénoncer. Voilà pourquoi le pays est plongé dans cette crise qui n’en finit pas», dénonce Baudouin Nzowo.
 
Il affirme avoir démissionné il y a quelques jours de ses fonctions de conseiller au Sénat pour s’engager activement dans la lutte contre les abus de la gestion publique à travers son mouvement citoyen « Les Masses ».

Selon lui, l’origine de la crise économique et sociale dans laquelle le pays est plongé est politique. 

 

 

source: Radio Okapi

 

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 23:57

Le passeport congolais est parmi les plus chers au monde. Selon l'agence Reuters, Makie Makolo Wangoi, une proche du président Kabila, possède une compagnie basée aux Emirats arabes unis qui récupère une partie du coût de ce passeport, largement surestimé.

Le coût d’un passeport en RDC est parmi les plus élevés au monde : il coûte 185 dollars à chaque personne qui en fait la demande. À titre de comparaison, c’est moitié moins au Royaume-Uni et environ 110 dollars aux États-Unis.

Mais selon une longue enquête de l’agence Reuters publiée ce week-end, sur ces 185 dollars, le gouvernement congolais en récolterait à peine 65. L’essentiel de l’argent irait à Semlex, une entreprise basée en Belgique et qui produit les documents de voyage, ainsi qu’à une autre petite compagnie basée à Ras Al Khaimah, aux Émirats arabes unis, LRPS.

Celle-ci récupèrerait 60 dollars sur chaque passeport congolais, en vertu des termes de l’accord négociés par le gouvernement congolais et LRPS. Or, selon Reuters, cette compagnie appartiendrait à une certaine Makie Makolo Wangoi, « dont on pense qu’elle est très proche du président Joseph Kabila » d’après l’agence.

On sait peu de choses sur cette dernière, si ce n’est qu’elle possède des parts dans plusieurs compagnies appartenant à des membres du clan Kabila. Dans deux de ces compagnies − Shaba Impex et Shaboil − elle est enregistrée sous le nom de Makolo wa Ngoy Kabila.

Il s’agirait selon plusieurs sources d’une des nombreuses sœurs du président Kabila : elle est d’ailleurs présentée comme telle dans la longue enquête que l’agence Bloomberg consacrait au poids de la famille Kabila en décembre dernier. Selon d’autres sources, il pourrait s’agir plutôt d’une nièce du président.

 

De 20 à 185 dollars le passeport

Fondé en 1992, le belge Semlex s’est imposé en vingt ans en leader du marché du passeport biométrique sur le continent. Son PDG n’est autre qu’Albert Karaziwan, un Belge d’origine arménienne né à Alep et dont l’empire financier s’étend de l’immobilier à la restauration.

Entre octobre 2014 et juin 2015, Albert Karaziwan s’engage dans une série de négociations avec le gouvernement belge afin de décrocher un contrat pour fournir des passeports à la RDC, qui compte 70 millions d’habitants.

Dans un premier temps, le coût de ce passeport est estimé entre 20 et 40 dollars la pièce, selon une proposition d’Albert Karaziwan destinée à Joseph Kabila en date du 16 octobre 2014. Cinq jours plus tard, le patron de Semlex propose à deux proches de Kabila de venir le rencontrer à Dubaï pour des négociations. Le premier, Moise Ekanga Lushyma, a dirigé le programme de coopération sino-congolais. Le second, Emmanuel Adrupiako, conseille le président Kabila depuis 2001.

Début novembre 2014, Semlex affirme pouvoir produire des passeports à 50 dollars la pièce, selon des documents analysés par Reuters. Dans une autre lettre envoyée à Joseph Kabila le 13 novembre 2014, ce prix passe soudainement à 120 dollars.

Le contrat final, qui porte le coût du passeport à 185 dollars, est signé le 11 juin 2015 entre Albert Karaziwan, le ministre des Finances Henri Yav Mulang et son homologue des Affaires étrangères Raymond Tshibanda. Sur une photo que s’est procuré Reuters, prise le jour du lancement officiel de ce passeport, en novembre 2015, on peut voir Albert Karaziwan, Raymond Thsibanda et des employés de la Semlex poser en compagnie de… Joseph Kabila.

Pas d’appel d’offres

Quelques semaines plus tard, le Premier ministre de l’époque, Augustin Matata Ponyo, se plaint dans une lettre restée sans réponse à Raymond Tshibanda d’avoir appris les détails du lancement du passeport dans la presse. Interrogé par Reuters, un dirigeant de l’Autorité de régulation des marchés publics se plaint du fait qu’aucun appel d’offres n’a été émis. « Cela a été entièrement géré par le ministère des Affaires étrangères, regrette-t-il. Le contrat aurait dû être publié. »

Ce contrat qui lie Semlex à l’État congolais court sur une période de cinq ans. Une de ses clauses prévoit que l’accord reste valide même si des « changements institutionnels » − comme le départ de Joseph Kabila du pouvoir − devaient survenir.

http://www.jeuneafrique.com/430520/economie/passeport-congo-kabila/

 

 

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